La question du droit de mourir dans la dignité est au cœur des préoccupations de plus en plus de citoyens et au centre de l’actualité.
La commission Laïcité-Citoyenneté de l’UPAL vous invite à venir en débattre avec Andrée Guillamet, Déléguée Départementale de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité le :
Vendredi 17 novembre à 18H à la Maison pour Tous de Penmarc’h.
La question du droit à mourir sera dans la future loi bioéthique, affirme l’ADMD
Par AFP le 14.10.2017 à 19h37
Jean-Luc Roméro, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) lors d’une manifestation en faveur de la légalisation de l’euthanasie à Paris, le 10 mars 2015-AFP/KENZO TRIBOUILLARD.
Jean-Luc Roméro, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), a affirmé samedi que la question de la fin de vie serait « abordée » dans la future loi sur la bioéthique, citant des propos tenus par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
« La ministre de la Santé m’a confirmé que la question de la fin de vie sera abordée dans la loi sur la bioéthique. Il faut cette loi de liberté », a-t-il déclaré à la presse lors de l’assemblée générale de son association, à La Rochelle. M. Roméro s’est dit confiant dans la révision prochaine de la loi Leonetti: « une loi faite par des médecins pour des médecins ».
« Il y a quelques mois, le président de la République s’est prononcé pour le droit à mourir dans la dignité », a-t-il développé. « Le Premier ministre Edouard Philippe a dit avoir évolué sur la question et la ministre de la Santé a déclaré qu’elle comprenait Anne Bert », une romancière atteinte de la maladie de Charcot qui a été euthanasiée le 2 octobre en Belgique conformément à son souhait, faute d’avoir pu le faire en France.
« Je rencontre chaque semaine deux à trois parlementaires qui me disent avoir envie d’avancer dans cette voie. Au Parlement, deux propositions de loi ont été déposées », a assuré M. Roméro.
Le président de l’ADMD, réélu avec 78% des voix pour son quatrième et « dernier » mandat, a également donné rendez-vous le 2 novembre, journée mondiale du droit à mourir dans la dignité. Ce sera aussi une « journée Jean Mercier », du nom d’un octogénaire de la Loire qui a aidé son épouse à mourir.
Il a été acquitté en appel mais le parquet de Lyon a déposé un pourvoi en cassation. « La cour de cassation ne l’a pas fait exprès, mais elle étudiera ce jour-là le recours en faveur de Jean Mercier », a relevé M. Roméro.
Au cours de l’assemblée générale de l’ADMD, qui revendique près de 70.00 adhérents, un hommage a été rendu à Anne Bert, qui vivait en Charente-Maritime.