Le télégramme du 3 novembre 2021

Fête de la langue Bretonne : une deuxième édition l’année prochaine à Penmarc’h

Annie Coz, Denis Stéphan,Yann Biger et Yann Guillamot

Un premier rendez-vous pour fêter la langue bretonne a eu lieu, ce week-end, sur le site de l’ancienne école de Kérity, à Penmarc’h. L’événement a notamment été marqué par la remise du fonds littéraire bigouden à la bibliothèque de l’Amicale laïque.

Sur une initiative de René Coupa, la ville de Penmarc’h et la bibliothèque de l’Amicale laïque ont organisé, ce
week-end, un premier rendez-vous pour fêter la langue bretonne. L’événement, qui s’est déroulé sur le site de l’ancienne école de Kérity, a été marqué par la remise du fonds littéraire bigouden, créé par Startijenn Ar Vro Vigoudenn, à la bibliothèque de l’Amicale Laïque. Les représentants de plusieurs associations bretonnantes étaient présents, ainsi que Léna Louarn, qui a été vice-présidente du Conseil régional de Bretagne chargée des langues de Bretagne.

« Langue bretonne comme priorité »
« La langue bretonne est une priorité à Penmarc’h. Elle sera portée par une commission extra-municipale », a
expliqué Denis Stéphan, adjoint au maire, qui préside cette commission, dont le socle s’appuie sur le fait que la culture bretonne participe à l’image du territoire. Les organisateurs avaient invité les écrivains en langue bretonne,
Annie Coz, Yann Biger et Yann Guillamot qui ont proposé des conférences suivies par une soixantaine de
personnes.

Lutter contre le déclin du Breton
Cette fête pose la question de l’avenir du breton. En 2001, une enquête avait compté 50 associations de danse, de musique, de langue et de jeux traditionnels. Le recensement avait débouché, deux ans plus tard, sur la création de la fédération Startijenn Ar Vro Vigoudenn, dont René Coupa était l’un des fondateurs. Cette fédération ayant disparu, René Coupa appelle à la création d’une association qui fédérerait et donnerait une nouvelle dynamique au tissu culturel et associatif bretonnant. L’objectif : lutter contre le déclin du breton et la perte d’authenticité du pays bigouden. Denis Stéphan a déjà donné rendez-vous l’année prochaine pour la deuxième édition.

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