Le Télégramme du 24 novembre 2023 :
« Lire et Faire Lire », un réseau dynamique en pays bigouden
Le réseau Lire et faire lire compte plus de 200 bénévoles dans le Finistère. Dans le Pays bigouden, il est bien ancré dans les écoles grâce aux Amicales laïques.
Les bénévoles du réseau Lire et faire lire se sont retrouvés, ce jeudi après-midi au Patronage laïque de Pont-l’Abbé. (Le Télégramme 24/11/2023/Delphine Tanguy)
Co-fondé en 1999 par l’écrivain Alexandre Jardin, Lire et faire lire est un programme national d’ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle. L’objectif est de partager le plaisir de la lecture et des livres. Des bénévoles de plus de cinquante ans interviennent ainsi dans diverses structures d’accueil collectif, auprès de petits groupes d’enfants, dès la petite enfance (crèches, salle d‘attente) et jusqu’au collège. Le réseau Finistérien compte près de 200 bénévoles. Le Pays bigouden, notamment grâce aux Amicales Laïques, a beaucoup développé ce programme dans les écoles : écoles de Kérarthur, Lambour et Merville à Pont-l’Abbé mais aussi à Saint-Jean-Trolimon, Penmarc’h, Léchiagat, Loctudy, Plobannalec.
Partager un plaisir de lecture
Ces bénévoles accompagnés et formés interviennent une fois par semaine pour des moments de lecture loisir, sur des temps scolaires, péri ou extrascolaires. Les séances de lecture sont préparées en concertation avec l’équipe éducative dans le cadre du projet de la structure d’accueil, et sont adaptées aux âges des enfants. « Le bénévole choisit lui-même ses livres car c’est avant tout partager un plaisir de lecture », émet Isabelle Uguen, coordinatrice de l’UDAF (Union nationale d’associations familiales). Des formations sont également proposées sur la lecture à voix haute, lire aux tout petits ou à des enfants différents. Deux rencontres des bénévoles sont organisées en début d‘année scolaire, comme celle qui a eu lieu ce jeudi après-midi au patronage laïque de Pont-l’Abbé. Elles ont pour but de permettre aux nouveaux bénévoles de rencontrer les plus anciens et d’échanger sur les pratiques.