Jérôme de SOSA présenta en 1676 une méthode de numérotation des ancêtres pour les généalogies ascendantes. Il reprend en cela la méthode d’un autre auteur : Michel Eyzinger qui, en 1590, avait déjà utilisé un système de numérotation similaire.
Cette méthode fut reprise en 1898 par Stephan Kekulé Von Stradonitz (1863-1933).
Ce généalogue, fils du chimiste renommé Friedrich Kekulé Von Stradonitz
Cette numérotation est la plus pratique et la plus utilisée pour l’établissement d’une généalogie ascendante.
Principes de la numérotation sosa
- Chaque ancêtre a un numéro invariable.
- La numérotation part de la personne dont on fait l’ascendance, c’est le de-cujus, il porte le numéro 1.
- Son père porte le numéro 2 et sa mère le numéro 3.
- Le numéro 4 est son grand-père paternel, le numéro 5 sa grand-mère paternelle, le numéro 6 son grand-père maternel et le numéro 7 sa grand-mère maternelle.
- Et ainsi de suite…
Régles de la numérotation sosa
- Un chiffre pair désigne toujours un homme, un chiffre impair une femme sauf bien sûr le numéro 1 qui est un homme ou une femme
- Le numéro d’un père est le double de celui de son enfant
- Le numéro d’une femme est celui de son mari plus 1
- Le numéro d’une mère est le double de celui de son enfant plus un
Notes sur la numérotation sosa
- Le premier numéro d’une génération donne le nombre d’ancêtres à cette génération. Par exemple, le numéro 16 nous indique qu’il y a 16 ancêtres à la 5e génération.
- Un même ancêtre peut apparaître plusieurs fois dans la généalogie : c’est un implexe. L’ancêtre porte alors plusieurs numéros de sosa.
- La numérotation sosa établie n’est valable que pour un individu. Pour ses enfants ou ses petits-enfants, la numérotation est à refaire.
- Ce système ne tient compte que des ascendants directs. Les collatéraux n’ont pas de numéro.