De la démocratie sociale à la privatisation via l’étatisation

La Sociale : De la démocratie sociale à la privatisation via l’étatisation

 

Mercredi 21 mars, au cinéma Eckmühl, plus de 80 personnes ont assisté à la projection du film « La Sociale » en présence du réalisateur Gilles Perret et de Philippe Pérennou syndicaliste à la CGT.

L’histoire de la sécurité sociale, la sécu, crée en 1945 par le ministre Ambroise Croizat est racontée par le réalisateur Gilles Perret. Président de la commission du travail du gouvernement provisoire d’Alger autour du Général De Gaulle, Ambroise Croizat déclare : « Il faut en finir avec la souffrance et l’exclusion. Dans une France libérée, nous libérerons les français des angoisses du lendemain ». S’appuyant sur les travaux du Conseil National de la Résistance, devenu ministre, Ambroise Croizat mettra deux années à bâtir un système envié sur tous les continents.

La sécurité Sociale se substituait alors à de multiples organismes, concernait l’ensemble des risques maladie, maternité, invalidité, vieillesse et décès. Elle fut généralisée à l’ensemble de la population mais se heurta à l’opposition des professions non salariées.

C’est l’histoire de cette utopie si réaliste et de ses remises en cause successives que nous raconte Gilles Perret dans ce film.  Un débat de près d’une heure a permis de montrer l’importance de la transmission pour prendre bien conscience que ce qui a été acquis de haute lutte peut être remis en cause sous la pression des intérêts financiers.

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