Bibliothèque : Top 10 des livres les plus empruntés en septembre

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Top 10 des livres les plus empruntés au mois de septembre 2023

1 – « La lisière » de Niko Tackian

Roman policier français – Un choc sous la voiture, en pleine nuit, alors que Vivian, Hadrien et leur fils Tom roulent dans les monts d’Arrée, ce massif breton formé de landes, de roches et de marécages. Hadrien s’arrête, descend pour voir, Tom le suit. Une minute passe, puis deux. Vivian s’inquiète, c’est bien long et elle ne les entend plus, elle quitte la voiture, appelle. Personne. Si c’est une blague, elle n’est pas drôle, fulmine-t-elle.
Mais quand elle s’avance de quelques pas vers la forêt, un homme surgit et la prend en chasse, il est armé d’une hache, elle court vers la route, et se jette quasiment sous les roues d’un camion qui la prend à son bord et la conduit à la gendarmerie. Là, Vivian raconte, affolée, supplie qu’on l’aide. La lieutenante Maëlys Mons envoie une équipe sur les lieux. Rien. Pas de voiture. Aucune trace. Ainsi commence une attente d’autant plus insoutenable pour Vivian que, dans ses rêves, qui semblent essayer de lui dire quelque chose, elle retrouve son mari et son fils.
L’incompréhension grandit lorsque la voiture est découverte au fond d’un marais, vide. Qu’est-il arrivé à Hadrien et Tom ?

2 – « La mariée portait des bottes jaunes » de Katherine Pancol

Roman français – Quand leur mère les dépose devant la grille du Château de Berléac en leur promettant de revenir les chercher, India et Louis ne savent pas ce qui les attend. Ils vont devoir passer en un éclair de leur petite maison dans un lotissement à un château du XVIIIe siècle et apprendre les codes d’une grande famille bordelaise, fière de son vignoble et de ses ancêtres. Que de secrets, de trahisons, d’avidité dans cette demeure prestigieuse où chacun joue un rôle et entend occuper le devant de la scène ! Sans le vouloir, avec leur candeur et leur fantaisie, les enfants vont tout dynamiter. C’est drôle, c’est tragique, c’est virevoltant, cruel et tendre, c’est la vie.

3 – « Le goûter du lion » de Ito Ogawa

Roman  étranger – Ce qui fait de ce livre grave et pudique un roman solaire, c’est d’abord le lieu  : l’île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu’il faut gagner en bateau  ; et encore, l’image magnifique de l’union de la mer, du ciel et de la lumière  : la   mer scintillante, illuminée par un incroyable sourire,  surplombée par la Maison du Lion, ce lieu de paix où Shizuko a choisi de venir pour vivre pleinement ses derniers jours en attendant la mort. Avec elle, nous ferons la connaissance des pensionnaires – ses camarades, ses alliés et pour tout dire, sa nouvelle famille – ainsi que de la chienne Rokka qui s’attache à elle pour son plus grand bonheur. En leur compagnie, il y aura aussi les goûters du dimanche où grandit peu à peu son amour de la vie quand on la savoure en même temps qu’un dessert d’enfance, une vie qui aurait le goût de la fleur de tofu, d’une tarte aux pommes ou des mochis-pivoines. Avec la délicatesse d’écriture que nous lui connaissons dans ses précédents romans, Ogawa Ito entraîne peu à peu Shizuko sur un chemin de poésie dont la mélodie possède la voix grave et conciliante d’un violoncelle  ; un chemin apaisé comme pour dire la gratitude d’exister.

4 – « Les liens mortifères » de Sophie Lebarbier

Roman policier français – Un meurtre, un enfant, une légende… Quel est le lien ? Qui a tué la ravissante Ingrid ? Et pourquoi ? Sa sœur Léonie, psychologue trentenaire, aussi vive que névrosée, tente de comprendre. En parallèle, Fennetaux, une commandante de police atypique, légèrement allumée mais redoutable, mène l’enquête officielle. Tandis que le mystère s’épaissit, les deux femmes unissent leurs forces pour démêler les liens mortifères d’une histoire dont les origines remontent à il y a fort longtemps… au cœur d’un village médiéval de l’Ardèche. Entre passé et présent, ce polar saisissant, mâtiné d’une dose de perversité et de folie, donne naissance à un duo attachant et sensible. Sophie Lebarbier est la créatrice de la série policière à succès Profilage. Elle signe ici un premier roman addictif, digne de la meilleure des séries.

5 – « Les mangeurs de nuit » de Marie Charrel

Roman français – « Hannah est une Nisei, une fille d’immigrés japonais. Si son père l’a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent ils de « sale jaune »‘ ?Jack, lui, est un « creekwalker », il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Le jour où l’ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au cœur de la Colombie-Britannique, il croit rêver  : la créature n’existe que dans les mythes anciens. Pourtant, la jeune femme inconsciente qu’il recueille semble prouver le contraire : marquée des griffes de la bête, Hannah développe d’étranges dons à son réveil. Des années 1920 à l’après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie sylvestre s’enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité. »

6 – « Les princes de la Vallée » de Frédérick d’Onaglia

Roman français – Dans les années 1980, intrigues, jeux de pouvoir et passions sous le ciel de Provence. Suite indépendante du Temps des convoitises. Au cœur des Alpilles, le Parc des Cygalines fait rayonner le riche patrimoine provençal. Sa directrice, Claire, veut préserver une chapelle et une stèle chargées d’histoire, menacées par un projet d’agrandissement. Cela permet à la jeune femme de mieux fuir ce qui la tourmente : son corps diminué à la suite d’une opération, la douloureuse impasse dans laquelle se trouve son couple avec Alexis, hier si uni. Des travaux sur le site réveillent un passé trouble, lequel va bientôt susciter passions et suspicions dans le village de Fontvieille. Claire, fragilisée mais résolue, saura-t-elle déjouer les manigances de l’ambitieuse Victoire de Montauban qui, dans l’ombre, veut garder la mainmise sur le parc ? Après Le Temps des convoitises, intrigues, jeux de pouvoir, face-à-face intense entre deux inoubliables héroïnes.

7 – « Les sœurs Loubersac (2) – Le choix d’Espérie » de Suzanne Gachenot 

Roman français – Grande saga avec pour héroïnes trois soeurs, tissée d’Histoire et de secrets pendant l’Occupation. Suite des Soeurs Loubersac.
Octobre 1939. Après le départ des hommes sur le front, la vie continue au domaine de Cazelles. Espérie se démène entre la gestion des terres familiales, l’accueil de ses pensionnaires et ses secrets. Le retour de Thibault a réveillé des fantômes du passé, et son souhait de la voir prendre soin de son fils Léopold la perturbe.
Comment ne pas fragiliser le délicat équilibre familial qu’elle a réussi à construire depuis son divorce d’avec Charles ? A Bordeaux, Rosalie dissipe ses inquiétudes en prenant soin des réfugiés. Dispersés sur le front, Thibault, Charles et Louis de Lestienne voient leur vie rythmée par les permissions. Jusqu’à la défaite de juin 1940. Deux ans plus tard, dans une France occupée, le domaine de Cazelles échappe au joug allemand.
La nuit de Noël voit un curieux visiteur se faufiler dans la cour. Sur le pas de la porte, Léonie découvre un jeune homme. Victor Loubersac, fils illégitime de leur père Bertin, fuit l’antisémitisme et les rafles qui sévissent en zone occupée. Comment les soeurs Loubersac vont-elles réagir à la révélation de ce terrible secret ?

8 – « Livide – une enquête de Kay Scarpetta » de Patricia Cornwell

Roman policier étranger – Il y a deux ans, le corps d’une ancienne reine de beauté s’est échoué  sur le rivage de l’île de Wallops, en Virginie. Elle a été vue pour la  dernière fois sur un bateau avec son fiancé, qui est depuis détenu en  prison dans l’attente de son procès. L’enquête ayant été bâclée par un  autre pathologiste, Kay Scarpetta comparaît comme témoin expert. Après un pénible contre-interrogatoire du procureur, Scarpetta quitte  le tribunal et apprend que la sœur de la juge chargée de l’affaire a été  retrouvée morte. À première vue, cela ressemble à un cambriolage, mais rien n’a été  volé et, bizarrement, les plantes du jardin sont calcinées et la végétation  est couverte d’insectes morts. Bien qu’elle ne décèle aucune cause  apparente au décès, Scarpetta reconnaît très vite certains signes, révélateurs de l’impensable, et comprend que le pire est à venir. Confrontée à une force puissante qui la ramène dans le passé, elle va  se lancer dans une course contre la montre pour arrêter le tueur.  Traduit de l’anglais (États-Unis) par Dominique Defert

9 – « Noir dessein à Rostrenen » de Jacques Minier

Roman policier breton – Mai 2021. Le groupe de PME Celarbrobreizh, dirigé par Jonathan Fauvel, est victime d’une intrusion hostile dans son réseau informatique interne. Alors que les spécialistes en sécurité numérique s’activent pour trouver la parade, le hacker parvient à s’approprier les connexions Internet personnelles de Jonathan. Contre toute attente, le cyberpirate adresse à Jo un e-mail tout à fait insolite où il n’est pas question d’argent mais d’un étrange défi qui exige sa participation à un jeu de sa conception.
Malgré l’inquiétante menace sous-jacente, Jo n’a pas vraiment le choix et relève le gant. La résolution de l’énigme proposée va le mener au cœur du Kreiz Breizh, au pays de Rostrenen, jusqu’à une très macabre découverte. Le jeu de mort est lancé ! La stratégie du tueur se dessine sur l’échiquier du mal, désignant Jonathan et Audrey Fauvel, cibles ultimes. Leur ennemi juré : un revenant, mort depuis longtemps.

10 – « Sur la dalle » de Fred Vargas

Roman – – Le dolmen dont tu m’as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? – A deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout.- Ca date de quand, un dolmen ? – Environ quatre mille ans. – Donc des pierres pénétrées par les siècles. C’est parfait pour moi. – Mais parfait pour quoi ? – Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre.
– Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J’espère que cela ne te gêne pas. – En rien. C’est là que je vais aller m’allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. – Et qu’est-ce que tu vas foutre là-dessus ? – Je ne sais pas, Johan.

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