Bibliothèque : Top 10 des livres les plus empruntés durant le mois de mai 2023

Bibliothèque :

Top 10 des livres les plus empruntés au mois de mai 2023

1 – « C’est moi le plus beau » de Mario Ramos

Jeunesse – Un matin, le loup se lève de très bonne humeur et enfile son plus beau vêtement pour aller parader dans la forêt, de sorte que tous puissent l’admirer. En chemin, il croise le Petit Chaperon rouge, les trois petits cochons, les sept nains, Blanche-Neige… 

2 – « Ceci n’est pas un fait divers » de Philippe Besson

Roman – Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant :  » Papa vient de tuer maman.  » Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte. Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.

3 – « Cruels sont les rivages » d’Eric Le Nabour

Roman – Suspense en Bretagne autour de Laura, ancienne policière de la Crim’. Un mari qu’elle croyait mort, des révélations de trahisons en mensonges vont ébranler ses dernières certitudes. Et mettre sa vie en danger et celle de ses filles. Par l’auteur des Ombres de Kervadec. Voilà trois ans que Laura Delgado a démissionné de la police parisienne après que son mari, Romain, également policier, a été tué en mission. Préoccupée par l’avenir de ses filles, Angèle et Victoire, elle s’est réfugiée en Bretagne où vit son père, ancien docker. Alors qu’elle pensait avoir retrouvé une certaine stabilité, Laura découvre un message suspect sur l’ordinateur de Victoire donnant rendez-vous à sa fille sur une plage de Quiberon. Affolée, elle s’y précipite. Elle y apprendra que les rivages, eux aussi, peuvent être cruels. Pour en finir avec un lourd passé, Laura, redevenue, au grand dam de ses ex-collègues, le  » lieutenant Delgado « , devra mettre sa vie et celle de sa famille en danger. Et tenter de résoudre ce mystère : qui était vraiment Romain . Un roman à suspense, une plongée en eaux troubles doublée d’un beau portrait de femme, courageuse et attachante.

4 – « L’ambition du bonheur » de Katharina Fuchs

Roman étranger – Berlin, 1919  : le grand magasin KaDeWe embauche des vendeuses. Pour la jeune couturière Anna, dix-neuf ans, c’est la chance unique d’échapper à la pauvreté et aux privations de sa vie dans la forêt de la Sprée. De son côté,   Charlotte, fille d’un grand propriétaire terrien, est introduite dans la bonne société de Leipzig par sa tante et le mari de celle-ci, qui est juif. C’est à cette époque que toutes  deux vont rencontrer  le grand amour et faire des choix qui bouleverseront toute leur existence. Lorsqu’elles font connaissance dans les ruines du Berlin d’après-guerre, réunies par le mariage de leurs enfants, elles se découvrent liées par une même douleur…  Traduit de l’allemand par Céline Maurice

5 – « La malédiction des flamants roses » de Alice de Nussy

Album jeunesse – Dans ce grand album ludique et foisonnant, les personnages se révoltent contre les choix de l’auteure et de l’illustratrice : pas facile de contenter tout le monde !

 

6 – « La petite fille » de Bernhard Schlink 

Roman étranger – A la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un pan de sa vie qu’il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l’Ouest en 1965, Birgit avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar ferme sa librairie à Berlin et part à la recherche de cette belle-fille inconnue. Son enquête le conduit jusqu’à Svenja, qui mène une tout autre vie que lui : restée en Allemagne de l’Est, elle a épousé un néo-nazi et élevé dans cette doctrine une fille nommée Sigrun. Kaspar serait prêt à voir en elles les membres d’une nouvelle famille. Mais leurs différences idéologiques font obstacle : comment comprendre qu’une adolescente, par ailleurs intelligente, puisse soutenir des théories complotistes et racistes. Comment l’amour peut-il naître dans ce climat de méfiance et de haine. Cette rencontre contrariée entre un grand-père et sa petite-fille nous entraîne dans un passionnant voyage politique à travers l’histoire et les territoires allemands. Plus de vingt-cinq ans après Le liseur, Bernhard Schlink offre de nouveau un grand roman sur l’Allemagne qui sonde puissamment la place du passé dans le présent, et nous interroge sur ce qui peut unir ou séparer les êtres.

7 – « Le nageur d’Aral » de Louis Grall

Roman – « Peut-être as-tu gardé souvenir de cet homme qui à soixante-dix sept ans s’était noyé en plongée ? Viens au monastère passer quelques jours, il me faut te raconter son histoire. Il te sera difficile d’y croire, mais sache qu’elle est parfaitement vraie. C’est à moi qu’il revient de te révéler des faits qui datent de plus de cinquante ans. Des faits que nous avons couverts d’un silence absolu jusqu’à présent. » Le destinataire de ce message rejoint le monastère de Landevennec où lui sera conté le destin d’un mystérieux étranger, hébergé là au nom de cette règle millénaire qu’est le droit d’asile. Ce roman est son histoire, retranscrite dans une langue d’une poésie brute, mélopée intimiste faisant écho au chant de la nature.

8 – « Tous les hommes désirent naturellement savoir » de Nina Bouraoui

Roman –  » J’écris les travées et les silences, ce que l’on ne voit pas, ce que l’on n’entend pas. J’écris les chemins que l’on évite et ceux que l’on a oubliés. J’étreins les Autres, ceux dont l’histoire se propage dans la mienne, comme le courant d’eau douce qui se déverse dans la mer. Je fais parler les fantômes pour qu’ils cessent de me hanter. J’écris parce que ma mère tenait ses livres contre sa poitrine comme s’ils avaient été des enfants « .
Avec Tous les hommes désirent naturellement savoir, Nina Bouraoui signe un roman envoûtant sur les origines du désir et de la violence.

9 – « 1000 était une fois » de Max Ducos

Jeunesse – Qu’y a-t-il de commun entre un stade de foot, un château de conte de fées, une piscine, des cosmonautes arpentant la lune et un western au cinéma ? Un volcan cracheur de feu, des dinosaures et une soucoupe volante ? Ou encore une scène de guerre, un après-midi à la patinoire et des ours blancs au pôle Nord ? Réponse : cet album de Max Ducos, qui nous propose dix vues découpées en trois bandes horizontales pour un méli-mélo aux allures de cadavres exquis très jouissif ! En tout, 1000 combinaison possible, avec une phrase de texte en vis-à-vis de chaque bande pour jouer aussi à mêler les descriptions, et donc l’histoire que le lecteur se raconte…

10 – « Alfie » de Christopher Bouix

Roman policier – Alfie est une lA de domotique dernière génération. Il filme tout, note tout, observe tout. Implanté depuis peu dans le foyer d’une famille moyenne, il aide au quotidien et propose sa gamme de service à haute valeur ajoutée tout en essayant de comprendre cette étrange espèce : les humains. Mais un soir, tout bascule. Que signifient ces mensonges, ces traces de lutte, cette disparition ? Alfie est dubitatif. Est-ce lui qui délire ? Ou un meurtre a-t-il été commis dans cette famille sans histoires? « Attention, Alfie n’est pas un roman comme les autres, c’est un récit d’une ironie féroce sur le genre humain, j’ai eu un plaisir évident, immédiat, total et jouissif à dévorer ce drôle d’OVNI en une seule prise. » Nicolas Rey « C’est drôle, intelligent et en même temps tellement glaçant. Un roman caustique qui nous rappelle que la frontière entre notre quotidien et un épisode de Black Mirror ne tient qu’à une mise à jour. » Benjamin Spohr.

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