2 ème rencontre du club de lecture à la bibliothèque

Voici quelques ouvrages qui ont été présentés lors des 2 ème rencontre du club de lecture à la bibliothèque.

La douleur de Marguerite Duras
(Editions Folio)

Résumé :

Nous avons reparlé de la douleur de Marguerite Duras, et du film. Ainsi que de la biographie de la romancière par Laure Adler. »J’ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château.

Je n’ai aucun souvenir de l’avoir écrit.
Je sais que je l’ai fait, que c’est moi qui l’ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l’endroit, la gare d’Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l’aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelles maisons? Je ne sais plus rien. […]
Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m’épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver.

La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d’une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m’a fait honte. »
Marguerite Duras

Les Passeurs de livres de Daraya
de Delphine Minoui
(Edition Seuil)

Résumé :

Les Passeurs de livres de Daraya, reportage sur des combattants syriens qui tentent de survivre, entre autre grâce aux livres.
De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d’explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d’exhumer des milliers d’ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville.
Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd’hui d’étouffer. Ce récit, fruit d’une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.

L’art de perdre d’Alice Zeniter
(prix Goncourt des lycéens)
(Coédition Flammarion/Albin Michel)

Résumé :

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

 

Avant que les ombres s’effacent
de Louis -Philippe Dalembert
(Edition Sabine Wespieser)

Résumé :

En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de Lódz, en Pologne, à Portau-Prince, l’auteur rappelle le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme. Avant d’arriver à Port-au-Prince  à la faveur de ce décret au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d’Haïtiens, il a peu à peu tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haïti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth  partie s’installer en Palestine avant la deuxième guerre mondiale accourt parmi les médecins et les secouristes du monde entier, il accepte de revenir pour elle sur son histoire familiale. Pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l’ont amené à Port-au-Prince. Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d’études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l’ambassadeur d’Haïti…….

…. et bien d’autres livres comme les titres et auteurs  énoncés ci dessous :

4 3 2 1 de paul Auster

L’ordre du jour d’Eric Vuillard ( prix Goncourt 2107) 

– Kamal Daoud , Zabor 

– Hélène Cixous , Défions l’augure  » une autobiographie très oblique «  de la romancière et poétesse

– La colonne de feu de Ken Follett 

Les 12 enfants de Paris de Tim Willock , roman policier  » historique » 

La Gana de jean Douassot 

–  Nos souvenirs sont des fragments de rêves de Kjell Westo 

Dans le silence du vent de Luoise Erdrich 

ör de Audur Ava Olafsdottir

– Quelques BD ont aussi été rapidement évoquées. 

 

Prochain rendez-vous le vendredi 6 avril de 17h à 18h 30 à la bibliothèque. 

Renseignements des livres pris chez les éditeurs et sur Babélio.

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